Thérapie Inspire
Il existe une alternative innovante pour les personnes affectées qui ne tolèrent pas le masque de CPAP ou ne peuvent être traitées avec ce dernier. Le stimulateur lingual Inspire permet d’éliminer les arrêts respiratoires.
En présence d’une apnée obstructive du sommeil (AOS) modérée à sévère, on recommande pendant la nuit le port de ce que l’on appelle un masque de CPAP. Il s’agit actuellement du traitement standard d’après la société suisse pour la recherche sur le sommeil, la médecine du sommeil et la chronobiologie (SSSSC). (1) La CPAP est l’abréviation de la « pression positive continue ». En anglais : CPAP ou continuous positive airway pressure. Le traitement par CPAP implique la génération d’une légère pression positive dans les voies respiratoires au cours du sommeil qui permet de stabiliser les muscles de la respiration. Cette approche fonctionne certes, mais elle est souvent ponctuée d’échec en raison de divers effets secondaires et problèmes qui surviennent. En effet, pour pouvoir traiter les arrêts respiratoires par pression positive avec succès, le masque doit être porté chaque nuit pendant au moins 4 heures. Et ce toute une vie. Cette perspective dissuade souvent certaines personnes affectées ainsi que leurs proches. Et d’autres problèmes subsistent. C’est la raison pour laquelle bon nombre des patients ne portent même pas le masque ou trop rarement. L’acceptation du masque d’AOS est donc très réduite, ce qui se traduit par une trop faible observance. La sécheresse buccale, les ballonnements, la claustrophobie, les douleurs thoraciques et les bruits gênants pendant le sommeil font que dans la moitié des cas, le masque n’est pas correctement appliqué ou trop rarement, et même finit dans le débarras.
L’équipement technique se compose d’un masque respiratoire relié au dispositif de ventilation en CPAP au moyen d’une tubulure flexible. Le masque respiratoire, en fonction de son modèle, est appliqué sur la bouche et le nez ou uniquement sur le nez et est fixé à la tête au moyen de bandes élastiques. Le dispositif de CPAP positionné à côté du lit aspire l’air de l’environnement, le filtre et le pompe à travers la tubulure en pression positive dans les voies respiratoires du patient. Le patient inspire complètement par le biais du masque et expire aussi contre la contre-pression quasi intégrale via le masque.
Trois types de masque différents sont courants :
Tous les masquent présentent ce que l’on appelle un «orifice de valve de fuite». Il s’en échappe en continu une petite quantité d’air composé entre autres d’air expiré. Une certaine «fuite» est donc aussi correcte et importante.
Effet de la thérapie par CPAP: la pression positive de l’air inspiré empêche les arrêts respiratoires au cours du sommeil qui sont typiques de l’apnée obstructive du sommeil. Au cours du sommeil, les muscles se relâchent, ce qui dans certains cas peut entraîner l’affaissement (collapsus) des voies respiratoires supérieures. Le débit respiratoire est alors interrompu. Par ailleurs, la langue, si les muscles se relâchent, peut s’affaisser dans le pharynx et bloquer l’accès à la trachée.
À chaque arrêt respiratoire, l’organisme lance l’alarme. Il se produit une réaction de réveil qui aide inconsciemment l’organisme à se stabiliser à nouveau. Le tout se joue en l’espace de quelques secondes et la personne qui dort ne s’en aperçoit généralement même pas. Bien qu’elle ne se réveille pas vraiment, la personne affectée est brutalement sortie de la phase de sommeil dans laquelle elle se trouvait, sa tension et sa fréquence cardiaque augmentent, avant qu’elle ne puisse à nouveau retrouver un sommeil non agité. Mais les conséquences des arrêts respiratoires nocturnes répétés ne tardent pas à se faire sentir: le lendemain matin, les personnes atteintes d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) se réveillent épuisées et sont en permanence fatiguées tout au long de la journée.
Normalement, l’inspiration au cours du sommeil se caractérise par une pression négative régnant dans les voies respiratoires supérieures. Cette dépression augmente le risque de collapsus des muscles relâchés et/ou d’affaissement de la langue vers l’arrière. Une ventilation en légère pression positive paraît donc comme la thérapie appropriée pour stabiliser les muscles des personnes atteintes d’AOS et ainsi prévenir les dangereux arrêts respiratoires.
Et cela fonctionne effectivement: la ventilation nocturne par le biais d’un masque de CPAP est de manière démontrée en mesure de garder les voies respiratoires ouvertes. Les arrêts respiratoires se font bien plus rares, voire disparaissent totalement dans le meilleur des cas. La concentration en oxygène du sang augmente, l’organisme est donc à nouveau mieux oxygéné. La qualité du sommeil s’améliore et la fatigue diurne diminue. (2) Autre effet secondaire positif, qui profite tout particulièrement aux partenaires: les ronflements disparaissent généralement grâce à la ventilation par pression positive.
L’apnée obstructive du sommeil peut se traduire par diverses complications, telles que l’hypertension, l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral. Des études ont permis de démontrer que la tension artérielle peut se normaliser grâce à une thérapie par CPAP. (2,3) Il est difficile d’établir si le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral auquel sont exposés les patients atteints d’AOS peut être réduit par ce traitement.
Une large étude, à laquelle près de 3000 patients atteints d’apnée obstructive du sommeil (et de coronaropathie) ont participé, a permis de constater l’absence d’effet protecteur de la thérapie par CPAP en termes de risque cardiaque. (4) Il s’agit d’une conclusion surprenante car la qualité du sommeil ainsi que l’indice apnée-hypopnée (IAH) se sont nettement améliorés au cours de l’étude. L’IAH qui permet de mesurer le nombre d’arrêts respiratoires a diminué en moyenne de 29,0 à 3,7 incidents par heure. Les troubles respiratoires typiques de l’AOS peuvent ainsi être efficacement traités par la ventilation en CPAP.
Vue d’ensemble des effets de la ventilation en PPC :
L’efficacité de la thérapie en CPAP est incontestable, mais à une seule condition : les patients doivent aussi vraiment porter le masque de CPAP et ce en permanence, pas à intervalles irréguliers, mais de manière systématique et à vie. Et c’est exactement le point faible de cette approche: l’observance de la thérapie en CPAP n’est pas particulièrement bonne. Des études démontrent que même pas la moitié de l’ensemble des patients atteints d’AOS suivent les instructions médicales. (5)
Les erreurs d’application suivantes portent souvent préjudice au succès de la thérapie:
La raison de l’acceptation médiocre de la thérapie en CPAP est évidente: bon nombre de patients estiment que le port du masque s’avère désagréable et gênant. (7) Cela s’explique d’une part par l’air envoyé en pression positive continue qui règne aussi bien lors l’inspiration que de l’expiration. Bon nombre de patients éprouvent des difficultés à expirer contre la pression de l’air et se sentent gênés par l’impossibilité d’expirer librement. Certaines personnes trouvent cela pénibles et développent rapidement une sensation de dépression respiratoire.
Il est par ailleurs compliqué pour bon nombre d’entre elles de s’endormir et/ou de rester endormi avec l’équipement technique. Le masque est générateur d’angoisses. Mais la sécheresse buccale et nasale ainsi que d’autres effets indésirables empêchent aussi les patients de ressentir un certain confort à l’égard de cette thérapie. Les bruits émis dans le cadre de la thérapie en CPAP peuvent en définitive également constituer un obstacle.
En d’autres termes: la thérapie en CPAP censée aider les patients à retrouver un sommeil réparateur peut au contraire s’avérer particulièrement gênante. Par ailleurs, la perspective de devoir dormir toute la vie avec cet équipement technique dissuade plus d’un patient. Le partenaire de patients atteints d’AOS peut aussi être irrité par cette idée et il n’est pas rare qu’il ne soutienne pas ce traitement, malgré le fait que son efficacité en termes de ronflements s’avère très agréable pour lui.
Les masques de CPAP présentent une forme standardisée et ne peuvent pas être ajustés. Au vu de la variété des formes de visage, il n’est donc pas rare que le masque ne soit pas correctement fixé. Et ce manque d’ajustement porte préjudice à un sommeil réparateur. Un masque de CPAP mal ajusté peut aussi glisser la nuit sans se faire remarquer et provoquer une fuite d’air. La pression positive de l’air inspiré nécessaire d’un point de vue thérapeutique n’est alors plus assurée.
L’air expiré peut par ailleurs provoquer des irritations oculaires
pouvant aller jusqu’à une conjonctivite. Des marques ainsi que des ulcères de pression douloureux peuvent se produire lorsque le masque de CPAP n’est pas ajusté. L’air expiré peut aussi gêner le partenaire et dans le pire des cas même l’enrhumer. Et ce sans compter le fait que le sommeil sain est sensiblement troublé aussi bien chez la personne affectée que chez le partenaire.
L’expiration contre la pression positive continue du dispositif de ventilation en CPAP ne correspond pas à la respiration naturelle. C’est la raison pour laquelle la respiration avec le masque de CPAP est souvent considérée comme très pénible et désagréable. Certaines personnes présentent même une sensation de détresse respiratoire. Si les patients n’arrivent pas à retirer le masque suffisamment vite dans une telle situation, ils peuvent même présenter des crises d’angoisse et de panique. Dans de tels cas, le traitement doit généralement être interrompu. Cela résulte d’une intolérance.
Bon nombre de patients atteints d’apnée du sommeil se plaignent par ailleurs d’une sensation d’étouffement causée par le masque respiratoire. La masque doit être bien ajusté afin d’éviter toute fuite d’air le long de la jupe. Les bandes élastiques qui permettent de fixer le masque doivent donc être relativement serrées. Même si chaque fabricant recommande de régler les bandes «aussi lâches que possible», la pression ressentie reste oppressante pour bon nombre de patients. La sensation d’un corps étranger sur le visage, qui n’est normalement pas couvert, est donc difficile à supporter. Et on ne peut s’y faire que difficilement. Bon nombre de patients doivent donc chaque nuit se forcer à enfiler le masque de CPAP.
Parmi les autres raisons d’inconfort et de crises de panique liées au port du masque de CPAP figurent éventuellement:
Il convient d’être conscient de certaines choses afin de pouvoir prévenir toute crise de claustrophobie et de panique éventuelle induite par la CPAP:
La thérapie par CPAP se caractérise fréquemment par une sécheresse de la bouche, du pharynx et du nez ou son encombrement. La sécheresse buccale et le dessèchement des muqueuses sont dus à l’afflux renforcé d’air à travers le masque de CPAP. La pression positive peut elle même compliquer la respiration nasale. Par conséquent, le nez est souvent bouché et des saignements nasaux peuvent se produire. Le manque d’humidité peut aussi perturber la flore bactérienne ordinaire de la région buccale et pharyngée. Bon nombre de bactéries et autres micro-organismes utiles colonisent normalement nos muqueuses. Un changement de leur diversité peut entre autres se traduire par une mauvaise haleine. La protection contre les bactéries est perturbée.
À cela s’ajoute le fait que la sécheresse des muqueuses nasales et buccales les empêchent d’assurer de manière optimale leur fonction de barrière dans la défense contre les agents pathogènes. Des signes indiquent que la ventilation par CPAP augmente le risque d’infection des voies respiratoires supérieures et inférieures. (8,9) Cette question importante n’a néanmoins pas encore été clarifiée de manière définitive. Afin de prévenir le dessèchement des muqueuses, il est recommandé d’utiliser à titre préventif des humidificateurs d’air pouvant être directement raccordés à des dispositifs de CPAP modernes. (7)
Les médecins traitants doivent dans tous les cas s’assurer en permanence du réglage correct de la pression qui ne doit être ni trop haute ni trop basse. La CPAP entraîne souvent en effet un renforcement de la respiration par la bouche car le fait de garder la bouche ouverte compense les difficultés de respiration par le nez. Le problème respirer par la bouche dessèche non seulement les muqueuses, mais s’avère aussi malsain pour d’autres raisons. La respiration par le nez réduit la libération d’adrénaline et augmente l’oxygénation du sang. Les ronflements et les arrêts respiratoires sont aussi réduits. L’air inspiré par la bouche n’est par ailleurs pas filtré. Le nez, en revanche, réchauffe, filtre et humidie l’air respiré. Et il est bien plus sain que l’air froid et sec directement aspiré par la bouche dans le pharynx et les poumons. Dormir avec la bouche ouverte oblige les muqueuses à produire plus de mucus pour corriger le dessèchement, ce qui à son tour encombre encore plus le nez et donc favorise la respiration par la bouche. Par ailleurs, ce mode de respiration entraîne une mauvaise haleine et dans le pire des cas le développement de caries. La sécheresse buccale vole aux dents leur couche de salive naturelle, ce qui favorise les foyers bactériens et donne mauvaise haleine.
Autre important inconvénient de la respiration par la bouche: les oxydes d’azote. Un quart d’entre eux sont produits dans nos sinus, mais uniquement lorsque nous respirons par le nez. Les oxydes d’azote sont largement responsables de l’endurance et de la puissance des muscles et régulent la tension artérielle ainsi que la qualité du sommeil car ils dilatent les vaisseaux sanguins.
D’autre part, une sécheresse buccale et un renforcement de la respiration par la bouche ne sont pas qu’une des conséquences de la thérapie par CPAP. L’apnée obstructive du sommeil favorise d’ores et déjà la respiration par la bouche en raison du rétrécissement des voies respiratoires supérieures. Des arrêts respiratoires ne se produisent certes que la nuit, mais la respiration est aussi difficile en journée en raison de l’AOS. On respire alors toujours plus par la bouche. Une sécheresse buccale le matin constitue donc aussi un symptôme d’apnée du sommeil non identifiée.
Et en cas de persistance malgré le remplacement du masque et le réglage de la pression positive, il est alors recommandé d’avoir recours à d’autres auxiliaires ou à un traitement alternatif de l’apnée du sommeil. Il existe par exemple des mentonnières qui gardent la bouche fermée au cours du sommeil et peuvent éventuellement contribuer à faire disparaître la sécheresse buccale matinale.
Les douleurs induites par des courbatures dans la cage thoracique peuvent constituer un effet secondaire de la thérapie par CPAP. Elles représentent un type de courbatures qui correspond à une réaction des muscles respiratoires à la ventilation en pression positive. Dans le cadre de la ventilation par CPAP, les poumons doivent en permanence fonctionner contre une pression accrue, notamment à l’expiration et cet effort inhabituel peut provoquer des «courbatures» des muscles respiratoires dans la cage thoracique.
Il peut arriver en cas de ventilation en pression positive par masque de CPAP qu’une partie de l’air ne pénètre pas les voies respiratoires mais passe dans le tube digestif par l’œsophage suite à un avalement d’air. Cela se produit avant tout lorsque la pression du dispositif de CPAP est excessive.
Il peut en résulter des maux de ventre, une réplétion et des ballonnements. Vous avez alors de l’air dans le ventre (aérophagie). Seule solution: diminuer la pression positive de l’air respiré. Mais il convient aussi de ne pas dépasser la pression thérapeutique minimale requise afin d’éviter toute persistance des arrêts respiratoires nocturnes. Les conséquences dangereuses et les risques liés à une apnée du sommeil non traitée demeurent. En cas de persistance des maux de ventre et des ballonnements, le patient atteint d’apnée du sommeil renonce souvent à la poursuite de l’application du masque de CPAP. Dans ce cas aussi, l’apnée du sommeil persiste et le traitement par CPAP est un échec. Le réglage correct de la pression positive exige donc beaucoup de doigté et s’accompagne souvent au début de désagréables effets secondaires. Le fait de dormir avec le haut du corps surélevé et d’éviter de manger et de boire trop tard peuvent ici aussi soulager les symptômes des ballonnements induits par la CPAP.
Autres causes d’un ventre ballonné en raison du port du masque de CPAP:
Certaines personnes sont gênées pendant leur sommeil par le bruit généré par le dispositif de CPAP. Les personnes sensibles perçoivent même la présence de dispositifs à fonctionnement silencieux car ces derniers se trouvent à hauteur de leur tête directement à côté du lit. La valve du masque est elle aussi source de gêne auditive. Le port de bouchons d’oreille recommandé aux personnes sensibles au bruit ne constitue une solution qu’à certaines conditions. Une autre manipulation s’avérerait alors nécessaire en vue de la ventilation et serait susceptible de perturber le propre sommeil de la personne concernée, au même titre que celui du/de la partenaire. Cet effet secondaire induit par le masque de CPAP est souvent source de problèmes relationnels et oblige de dormir dans des lits séparés.
Souvent, les patients atteints d’apnée obstructive du sommeil se demandent si une thérapie par CPAP peut aussi avoir lieu en cas de rhume ou de rhinite allergique. En effet, des voies respiratoires encombrées et un nez bouché peuvent compliquer la ventilation par le biais d’un masque de CPAP. Le traitement peut éventuellement être brièvement interrompu en cas de rhume banal. Mais il en va tout autre en cas de rhinite allergique qui peut parfois durer des mois. Une solution véritablement satisfaisante n’existe pas pour ce problème. Il est dans tous les cas recommandé de porter un masque intégral en cas de nez bouché qui couvre la bouche et le nez. Ce type d’équipement peut à son tour entraîner les effets secondaires indiqués plus haut, tels que la sécheresse buccale et l’apparition de marques de pression ainsi que les fuites d’air si le masque de CPAP n’est pas bien ajusté.
Les masques de CPAP doivent être nettoyés après chaque usage. Et ce pour une bonne raison: les masques de plastique sont non seulement un terrain où les germes peuvent rapidement se multiplier et risquer alors d’être inspirés en l’absence d’un nettoyage régulier, mais il s’agit aussi du lieu idéal de transmission de dangereux agents pathogènes susceptibles de provoquer des pneumonies en cas de port de masques contaminés. C’est la raison pour laquelle il est important de ne pas «bâcler» le nettoyage des masques de CPAP et de bien suivre les recommandations du fabricant.
Les masques de CPAP sont tout sauf attirants. Rien d’étonnant donc à ce que bon nombre de partenaires soient irrités et gênés par l’équipement technique. La thérapie par CPAP peut mettre la vie amoureuse à rude épreuve. Certaines personnes affectées font même état de crises relationnelles. Devoir utiliser le ventilateur et porter le masque tout le reste de sa vie, nuit après nuit, dissuade bon nombre de personnes affectées ainsi que leurs proches. Mais il s’agit du prix à payer pour que la thérapie par pression positive soit un succès.
Les yeux gonflés, les cernes et les poches disgracieuses sont un effet secondaire fréquent de la thérapie par CPAP. Ces phénomènes sont avant tout dus à un mauvais réglage des masques intégraux qui peuvent exercer une pression sous les yeux et à proximité du nez.
Ils peuvent aussi survenir en présence d’un masque de CPAP non étanche, car la présence de minuscules fuites d’air peut en effet provoquer une irritation des yeux. L’exposition continue des yeux à un air froid les assèche et les fait gonfler. Des problèmes peuvent aussi survenir avec les glandes lacrymales, les sinus ou les paupières. L’air expiré et humide peut provoquer une accumulation de liquide autour des yeux lorsqu’il pénètre ces canaux.
Il est alors nécessaire de savoir faire preuve de patience. La thérapie par CPAP demande du temps. Ces effets indésirables disparaissent souvent d’eux-mêmes dès qu’un masque bien ajusté a été trouvé.
Que faire contre les poches et les yeux gonflés:
Informez-vous à propos des options thérapeutiques alternatives si vous continuez néanmoins à souffrir de la thérapie par CPAP.
Outre les conséquences individuelles qui accompagnent chaque effet secondaire induit par la thérapie CPAP et qui altèrent largement la qualité de vie des personnes affectées, ces troubles peuvent se traduire par une issue fatale. Les patients atteints d’apnée du sommeil sont fatigués en permanence malgré le masque de CPAP. Les performances en journée restent amoindries et les ronflements bruyants persistent aussi. Il s’agit d’un signe manifeste indiquant que les arrêts respiratoires n’ont pas été interrompu avec succès. En effet, la ventilation par pression positive ne permet un traitement efficace de l’apnée obstructive du sommeil que lorsque le masque est porté au moins 5 à 6 heures par nuit. Chaque nuit, toute une vie.
Si les patients interrompent la thérapie pour une ou plusieurs des raisons indiquées, les arrêts respiratoires nocturnes réapparaissent. Les ronflements se poursuivent et surtout: les conséquences d’une AOS potentiellement nocives demeurent. Et notamment la fatigue diurne. Parfois, les personnes affectées retirent aussi le masque sans le vouloir dans leur sommeil ou éteignent le ventilateur. Et donc si malgré le masque de CPAP vous restez fatigué en permanence, continuez à ronfler et à connaître des arrêts respiratoires, alors la thérapie standard de l’apnée du sommeil a échoué. Et dans ce cas, nous vous recommandons impérativement de consulter un médecin et de discuter des alternatives.
Plus de 31 500 patients du monde entier peuvent à nouveau dormir en toute quiétude grâce à la thérapie Inspire. Le stimulateur lingual Inspire fonctionne de manière coordonnée avec le rythme respiratoire naturel et diminue nettement les arrêts respiratoires nocturnes, sans aucun masque de CPAP.
Nous sommes ravis de votre prise de contact
Vivre avec la ventilation par CPAP: bon à savoir
N’interrompez jamais le traitement de votre propre chef en cas d’effets secondaires de la thérapie par CPAP, comme les angoisses, la sécheresse buccale et les problèmes relationnels. Consultez votre médecin. Il existe des solutions pour la plupart des problèmes, même si chaque problème n’a pas sa solution. Un humidificateur d’air peut corriger la sécheresse buccale et un changement de masque peut être indiqué en cas de marques de pression.
Un traitement à long terme, tel qu’il est nécessaire dans le cadre de l’apnée du sommeil chronique, ne doit pas uniquement s’avérer efficace, il doit aussi être toléré et rester confortable. En conséquence, la ventilation nocturne au moyen d’un masque de CPAP ne convainc pas bon nombre de patients: ils souffrent de différents effets secondaires et se sentent gênés par le traitement au cours du sommeil tout en ayant l’impression que leur qualité de vie s’en ressentit. Par ailleurs, nombreux sont les partenaires qui ont beaucoup de mal à se faire à l’équipement technique et les problèmes de couple ne sont donc pas rares. C’est pour ces raisons que la ventilation en CPAP ne constitue à long terme pas vraiment une perspective viable pour bon nombre de personnes atteintes d’une apnée obstructive du sommeil.
Une alternative existe cependant: le traitement par stimulateur lingual. Le système thérapeutique Inspire mesure en continu le rythme respiratoire du patient. Ce dernier stimule le muscle lingual et évite que la langue à l’état relâché ne s’affaisse vers l’arrière et ne bloque les voies respiratoires. Les arrêts respiratoires typiques de l’AOS sont ainsi évités. Par la suite, la fatigue diurne diminue, tandis que les patients se sentent à nouveau plus performants, ce qui est documenté par diverses études menées auprès de plusieurs milliers d’individus. La satisfaction des patients à l’égard de la thérapie Inspire dépasse nettement 90 %. (10) Cela s’explique non seulement par son efficacité démontrée, mais aussi par le fait que la thérapie Inspire, à la différence de la thérapie par CPAP, s’adapte à la respiration naturelle et permet une inspiration et une expiration libres au cours de la nuit. L’implant n’est pas visible de l’extérieur et est activé très facilement d’une simple activation de bouton avant le coucher.
des partenaires attestent l'absence de ronflement ou de faibles ronflements2
des personnes traitées sont satisfaites de la thérapie Inspire 3
de réduction des arrêts respiratoires nocturnes grâce au stimulateur lingual2
En savoir plus :
Sources :
1 Arbeitsgemeinschaft der Wissenschaftlichen Medizinischen Fachgesellschaften e.V. (AWMF). e.V. Online verfügbar unter: www.awmf.org/uploads/tx_szleitlinien/063-001l_S3_SBAS_2017-08_2.pdf; Zuletzt abgerufen: April 2020.
2 Bratton DJ, Gaisl T, Schlatzer C et al. Comparison of the effects of continuous positive airway pressure and mandibular advancement devices on sleepiness in patients with obstructive sleep apnoea: a network metaanalysis. Lancet Respir Med 2015;3(11):869–878.
3 Bakker JP, Edwards BA, Gauta SP. Blood pressure improvement with continuous positive airway pressure is independent of obstructive sleep apnea severity. Sleep 2014;10(4):365–369 (3).
4 Deutsche Ärzteblatt. Online verfügbar unter: www.aerzteblatt.de/nachrichten/70278/Schlaf-Apnoe-CPAP-Beatmung-schuetzt-in-Studie-nicht-vor-Herz-Kreislauf-Ereignissen; Zuletzt abgerufen: April 2020.
5 Bakker JP et al. Motivational Enhancement for Increasing Adherence to CPAP. Chest 2016;150(2):337-45. doi: 10.1016/j.chest.2016.03.019.
6 Institut für Qualität und Wirtschaftlichkeit im Gesundheitswesen (IQWiG). Online verfügbar unter: www.gesundheitsinformation.de/behandlung-einer-obstruktiven-schlafapnoe.2120.de.html?part=behandlung-as#zusb; Zuletzt abgerufen: April 2020.
7 Institut für Qualität und Wirtschaftlichkeit im Gesundheitswesen (IQWiG). Online verfügbar unter: www.gesundheitsinformation.de/cpap-atemtherapie-umgang-mit-haeufigen-problemen.2120.de.html?part=behandlung-t6; Zuletzt abgerufen: April 2020.
8 Su VY, Liu CJ, Wang HK et al. Sleep apnea and risk of pneumonia: a nationwide population- based study. CMAJ 2014;186(6):415-421.
9 Sanner BM, Fluerenbrock N, Kleiber-Imbeck A et al. Effect of continuous positive airway pressure therapy on infectious complications in patients with obstructive sleep apnea syndrome. Respiration 2001;68(5):483-487.
10 Heiser C, Steffen A, Boon M et al. Post-approval upper airway stimulation predictors of treatment effectiveness in the ADHERE registry. Eur Respir J 2019;53(1):1801405.